Mes étudiants viennent tout juste de terminer leur examen de fin de session. Espérons que la correction ne ressemblera pas à ça!
3 commentaires:
Anonyme
a dit…
Pourquoi tous les profs se plaignent-ils toujours de la correction? Cela ne fait-il pas partie de votre quotidien? On a oublié de vous le dire à l'université?
Dans tous les métiers il y a un volet "plate". Essayez d'assumer le vôtre comme nous essayons d'assumer le nôtre.
Si non, faites comme d'autres: changez de job, chasuble !!!!
Je crois que vous n'avez malheureusement pas saisi le sens de ce commentaire.
Ne vous a-t-on pas appris à lire à l'université? ;)
Ce qui est présenté dans cette petite bande-dessinée, c'est d'abord et avant tout le désir de voir ses étudiants réussir. Le personnage espère que son enseignement a été efficace, que ses étudiants ont assimilé la matière et qu'il a fait une différence dans leurs vies.
La conclusion, dans la bande-dessinée, c'est que pour toutes sortes de raisons (valables ou pas!), l'enseignement a souvent bien moins d'impact qu'on l'aurait souhaité.
En disant que je ne voulais pas que ma correction ressemble à celle de la BD, j'avais espoir que mes étudiants aient retiré le maximum du cours que je leur ai donné cet automne au lieu d'accumuler les "erreurs".
Pour le reste, vous avez raison. Il y a un volet plate dans chaque emploi. Comprenez-moi bien, j'aime corriger. Il s'agit d'un acte essentiel à tout bon enseignement et d'un contact privilégié avec notre élève ou notre étudiant et ce qu'il a compris.
Pour vous éclairer (et vous permettre de mieux comprendre vos amis ou collègues enseignants), ce qui est parfois décourageant, c'est l'ampleur de la tâche en un temps restreint, plusieurs fois par session, en plus de la tâche régulière (qui est déjà à temps plein). Imaginez qu'on vous demande de répartir 40 heures de travail de plus dans vos deux prochaines semaines de travail. (120 textes X 20 minutes chacun... quand ça va bien!) Je suis convaincu que ça pourrait vous paraître énorme et susciter quelques réactions de votre part!
Bref, merci pour votre commentaire. Il m'a donné l'occasion de clarifier ce qui n'était peut-être pas évident de prime abord.
J'avais bien saisi le sens de la BD, dès la première lecture! Votre commentaire explicite bien l’attitude d’un bon enseignant. Cette BD m'interpelle parce qu'étant moi-même aux études, je viens de passer l'un des pires examens où le taux d'échec sera sans doute très élevé. Contrairement à votre BD, notre professeure n’en sera que plus heureuse car elle déplore des moyennes trop élevées !??!La matière à l'examen débordait largement celle vue en classe, faisait appel à la mémorisation du glossaire en fin de volume, présentait des questions vrai ou faux très ambigües, etc. J’en passe. J’ai émis mes objections lors de l'examen de mi-session alors que 50% des élèves ont échoué. Mais, rien n'y fit, elle a justifié son examen se référant à la taxonomie de Bloom. Elle peut relier chacune des questions à l’une des six catégories du domaine cognitif tel que décrit par Bloom, puis développé par Anderson & Krathwohl : connaissance, compréhension, application, analyse, synthèse, évaluation. Personnellement, je compte bien passer cet examen, et je songerai peut-être à lui faire parvenir la BD!
Pour conjuguer un peu plus au présent cet insatiable verbe "être".
Saisir son essence, sans trop en chercher le sens.
Goûter l'éternité des moments où l'on sait exister.
3 commentaires:
Pourquoi tous les profs se plaignent-ils toujours de la correction? Cela ne fait-il pas partie de votre quotidien? On a oublié de vous le dire à l'université?
Dans tous les métiers il y a un volet "plate". Essayez d'assumer le vôtre comme nous essayons d'assumer le nôtre.
Si non, faites comme d'autres: changez de job, chasuble !!!!
Je crois que vous n'avez malheureusement pas saisi le sens de ce commentaire.
Ne vous a-t-on pas appris à lire à l'université? ;)
Ce qui est présenté dans cette petite bande-dessinée, c'est d'abord et avant tout le désir de voir ses étudiants réussir. Le personnage espère que son enseignement a été efficace, que ses étudiants ont assimilé la matière et qu'il a fait une différence dans leurs vies.
La conclusion, dans la bande-dessinée, c'est que pour toutes sortes de raisons (valables ou pas!), l'enseignement a souvent bien moins d'impact qu'on l'aurait souhaité.
En disant que je ne voulais pas que ma correction ressemble à celle de la BD, j'avais espoir que mes étudiants aient retiré le maximum du cours que je leur ai donné cet automne au lieu d'accumuler les "erreurs".
Pour le reste, vous avez raison. Il y a un volet plate dans chaque emploi. Comprenez-moi bien, j'aime corriger. Il s'agit d'un acte essentiel à tout bon enseignement et d'un contact privilégié avec notre élève ou notre étudiant et ce qu'il a compris.
Pour vous éclairer (et vous permettre de mieux comprendre vos amis ou collègues enseignants), ce qui est parfois décourageant, c'est l'ampleur de la tâche en un temps restreint, plusieurs fois par session, en plus de la tâche régulière (qui est déjà à temps plein). Imaginez qu'on vous demande de répartir 40 heures de travail de plus dans vos deux prochaines semaines de travail. (120 textes X 20 minutes chacun... quand ça va bien!) Je suis convaincu que ça pourrait vous paraître énorme et susciter quelques réactions de votre part!
Bref, merci pour votre commentaire. Il m'a donné l'occasion de clarifier ce qui n'était peut-être pas évident de prime abord.
J'avais bien saisi le sens de la BD, dès la première lecture! Votre commentaire explicite bien l’attitude d’un bon enseignant.
Cette BD m'interpelle parce qu'étant moi-même aux études, je viens de passer l'un des pires examens où le taux d'échec sera sans doute très élevé. Contrairement à votre BD, notre professeure n’en sera que plus heureuse car elle déplore des moyennes trop élevées !??!La matière à l'examen débordait largement celle vue en classe, faisait appel à la mémorisation du glossaire en fin de volume, présentait des questions vrai ou faux très ambigües, etc. J’en passe. J’ai émis mes objections lors de l'examen de mi-session alors que 50% des élèves ont échoué. Mais, rien n'y fit, elle a justifié son examen se référant à la taxonomie de Bloom. Elle peut relier chacune des questions à l’une des six catégories du domaine cognitif tel que décrit par Bloom, puis développé par Anderson & Krathwohl : connaissance, compréhension, application, analyse, synthèse, évaluation.
Personnellement, je compte bien passer cet examen, et je songerai peut-être à lui faire parvenir la BD!
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