mercredi 10 juin 2009

Apesanteur

Le corps en chute libre s'habitue au mouvement. Le temps s'arrête, comme en suspens. Toute l'éternité dans un instant.

Et si je m'étais lancé au mauvais moment? Une fraction de seconde entre l'atteinte d'un rêve ou l'anéantissement.

La somme des mes décisions me revient rapidement, retraçant mes pas jusqu'à l'événement. Je me lance. Prendre l'automne off, trouver le financement, le passage au cégep, envoi de cvs, déménagement...

S'il n'y a pas de place au cégep?
Si on manque d'argent?
Si on n'arrive pas à louer l'appartement?

L'adrénaline de la chute me ramène au présent.

Tant de choses à découvrir dans le changement, des possibilités qu'on n'imaginait pas auparavant. Le chaos est toujours intéressant.

Chaque chose en son temps. Le plan original était de prendre l'automne off, pour terminer la maîtrise et me remettre complètement.

Soit.

Il suffit d'en profiter pleinement.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Faire confiance à la vie et se faire confiance soi-même, n'est-ce pas ce que tu essaies de me montrer depuis qu'on se connait?

Je me souviens qu'au début de l'année, tu avais dit, dans un cours sur le bonheur, que ce qui te rendait le plus heureux était quand tu ne te posais pas de questions. Tu te souviens? Alors laisses-toi aller un peu!

Moi, j'ai confiance en toi et en ton avenir, alors qu'est-ce que tu attends?! Tu es plein de potentiel dans de multiples domaines!

Belle-soeur-élève :)

Le professeur masqué a dit…

Le pire, c'est la peur qui sclérose. Ta démarche semble raisonnable, réfléchie. On ne peut pas tout contrôler, tout prévoir. Moi, j'admire tout esprit d'action et de réflexion.

Et puis, si les portes ne s'ouvrent pas au cégep en septembre, tu feras de la suppléance dans mon école...

Pathfinder a dit…

Merci de ta confiance, ma Belle-soeur-élève préférée! ;)Tu as raison, c'est effectivement ce que j'essaie de te montrer depuis l'automne! Comme tu peux le constater, il faut commencer tôt parce que ça ne se fait pas du jour au lendemain! On n'est jamais à l'abri d'un doute passager... L'important, c'est ce qu'on en fait. À ce sujet, c'est bien d'avoir des gens autour qui nous encouragent et nous ramènent à l'essentiel de temps en temps! Merci.

Prof masqué, tu as raison pour la peur qui sclérose... et c'est vrai qu'il y a toujours d'autres avenues, souvent insoupçonnées. Avec mon parcours, je crois que la chose naturelle serait de continuer à faire confiance à la vie. L'idée de revenir faire un tour dans ton milieu n'est pas déplaisante non plus! ;)

Anonyme a dit…

La peur nous sclérose facilement, mais si nous voulons montrer notre force (si faible qu'elle soit) nous la surmontons! Laisse la vie te porter: tu es jeune, tu as du talent, tu as des aptitudes que peu de gens ont! Ne retourne pas dans les ornières des stages précédants: le retour aux sources n'est pas ce qu'il y a de plus sécurisant!
Nouveau milieu, nouveaux amis, nouveaux défis!

Sois Brave!