La pluie a quelque chose d’apaisant, ce matin. Moment de calme dans la tempête. J’ai l’impression de prendre un grand respir pour la première fois, depuis longtemps. Seul dans la cuisine, j’écoute le clapotis de l’eau qui tombe doucement dehors et le chant des oiseaux qui l’accompagne. Rien ne presse.
Tu me manques.
Pas évident, vivre deux fins de session en même temps. Je nous sens loin et fatigués. J’ai hâte de te retrouver souriante et légère, comme avant. C’est peut-être pour ça, au fond, que j’aime moins le printemps. Une saison de contraintes et de correction intense où il faut en donner plus alors qu’on est au bord de l’épuisement. On ne la voit pas vraiment.
À la veille de l'examen du ministère, les cartes sont jouées. Pourtant, la tension tarde à délaisser mon corps. L’état de veille, imposé lors de la correction, me semble permanent. L’esprit vagabonde, mais n’arrête pas.
Rendez-vous avec le doc. Confirmation du diagnostic : repos cet été.
Les réponses viennent d’elles-mêmes, tranquillement. Cependant, je m’acharne encore à savoir quelle forme cette saison prendra.
Je rêve de moments de confort et de petits bonheurs bien présents. Je n’ai pas tant besoin de nouveauté. J’ai simplement envie d’en profiter pleinement. J’imagine déjà les pistes de Burke, les voies de Kamouraska, l'air salin du fleuve, la petite boulangerie, les lacs infinis et les rivières impétueuses du parc de La Vérendrye.
Tant de choses à partager avec toi.
J'ai hâte.
lundi 11 mai 2009
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1 commentaire:
Ça me gêne quand tu me parles comme ça...
Rien ne sert de s'énerver avec l'avenir: il arrive trop rapidement. - Einstein
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